Cours Forrest ! Cours !

La vie, c’est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi l’on va tomber.

La SaintéLyon, c’est pareil. Le temps semblait bon. Ouf on va pourvoir éviter la fréquente neige.

Mais voilà, la pluie a remplacé la neige et la boue était donc au rendez-vous.
A 23h, on se présente avec des copains sur la ligne de départ accompagné de la pluie. L’animateur nous explique que l’on est là pour en chier et que nous allons en chier. En hommage à un traceur, le parcours est de 81 km au lieu des 69 et 72 habituels en intégrant les difficultés des éditions précédentes. Le décor est planté.

Je pars avec les copains mais ils décampent trop fort pour moi. Je les laisse filer.
Je me cache dans ma veste étanche et sous ma capuche pour me protéger de la pluie de droite, puis de la pluie de gauche et enfin de la pluie poussée par le vent.
Les chemins sont remplis de boue et après de 2h du matin, je ne cherche plus à éviter les grosses flaques de boue mais surtout à éviter de tomber.
Les doigts sont gelés et je n’arrive pas à ouvrir mon sac et mes poches pour me ravitailler correctement. A 7h, la pluie s’arrête mais le brouillard nous cache le lever de soleil. Dommaaaaaaaaaage.
Après mettre changé dehors à un ravitaillement (j’avais tout avec moi dans des sacs étanches), je repars avec le moral pour les 36 derniers km. Je finis en rattrapant plusieurs concurrents partis trop vites.
Et je franchis l’arche de la SaintéLyon en 12h38. Mieux que ce que je pensais mais moins bien que mes rêves. Hihihi.
Je voulais faire cette course atypique entre trail, course nocturne et défi de relier deux grandes villes. Je suis content d’avoir fait cette édition particulière comme souvent le sont les SaintéLyons.

Maintenant repos avant de reprendre le vélo.