Retour sur le mini-stage d’entraînement organisé fin septembre par les vitrollais de la branche Airbus.
Le séjour est prévu dans la station balnéaire bétonnée de Calella, à 40km au Nord de Barcelone, pour deux jours ½ de sport. Le but : être au top de la forme pour le Natureman début octobre (LA course club 2018 pour les voilures tournantes)…ou tout simplement se faire plaisir en se concentrant sur nos activités favorites tout en mettant les pieds sous la table !
Départ le vendredi matin, pile poil à l’heure prévue, Michel surveillant strictement l’horaire et battant la mesure : hors de question de prendre un quelconque retard sur les séances planifiées l’après-midi.
4H30 de mini(air)bus et un pain d’épices plus tard, nous voilà à pied d’œuvre pour la première séance…un pique-nique sur la plage de sable fin face à la Méditerranée.
La montagne de sacs est ensuite répartie entre les différentes chambres de l’hôtel avant un départ vélo groupé sur les routes de Catalogne.
Ici, les automobilistes sont attentifs et respectueux des cyclistes, ça change des lobotomisés fanatiques du champignon des Bouches-du-Rhône ! On se sent même perturbé par les voitures qui patientent plusieurs minutes pour doubler en sécurité.
L’échauffement passé, les attaques de Bruno donnent le ton du week-end, ça ne va pas être de tout repos. 45km et retour à la base pour une longue transition et quelques foulées en bord de mer, surtout pour le plaisir.
L’après-midi se poursuit avec l’application minutieuse de l’imposant programme de « Coach Sébastien » qui nous a concocté 5500m de natation ! Heureusement la piscine de 50m (avec de l’eau salée plutôt que du chlore) est superbe et la distance passe toute seule.
Excursion obligatoire à la thalasso et aux bains froids pour conclure la journée autour du buffet gargantuesque qui portera les séquelles du passage du groupe.
Un gros dodo pour attaquer le samedi en footing avant les lueurs de l’aube, séance ponctuée par le levé du soleil sur notre Méditerranée favorite. Deux marmottes sont absentes, Damien et Vincent prétextant a postériori une panne fallacieuse de réveil.
Après le café/thé/tartines/pastis/cookies/céréales, le team s’élance sur les traces du 70.3 de Barcelone (qui part en fait de Calella). Environ 90km de vélo dans l’arrière pays et un joli dénivelé. C’est une première pour Elisabeth qui n’a jamais parcouru une distance aussi longue et qui laisse poindre une once d’appréhension.
Les nuages menaçant du matin ont disparu pour céder la place à un franc soleil qui fait miroiter les couleurs de Vitrolles, alignées comme à la parade sur le bitume catalan. Nous roulons à un bon rythme mais sous une chaleur et surtout une forte humidité qui nous contraignent à puiser constamment dans les bidons qui s’assèchent aussi vite qu’un compte en banque au passage du Trésor Public. Dès la mi- trajet, il faut refaire les niveaux.
La dernière bosse sollicite un peu plus les quadriceps, bizarrement ça parle moins dans le groupe …mais l’équipe boucle la sortie ensemble avec le sourire. Bravo Elisabeth !
Bon, je ne m’étends pas sur le dramatique sort réservé au buffet et que les employés peinent à recharger au fur et à mesure de nos passages successifs. La sieste qui suit est impérative pour la digestion !
Ce sont d’ailleurs 9 triathlètes moyennement réveillés qui se dirigent vers la piscine pour un programme de natation aussi copieux que la veille : plus de 5000m sur le créneau de 2 heures qui nous est accordé. Du volume, du volume !
Heureusement, le détour par le centre de thalassothérapie de l’hôtel nous remet à neuf pour affronter les épreuves du lendemain.
Une bière (si, si, si), l’homicide avec préméditation du buffet et une bonne nuit, voilà pour le samedi !
…
Le dimanche commence comme le samedi : footing obligatoire. Cette fois tout le monde est là, pas de réveil récalcitrant ni d’excuse plus ou moins pertinente.
Comme nous n’avons qu’une grosse matinée, ce sera une cinquantaine de km de vélo enchaînés avec deux/trois km de CaP…à bloc.
Nous volià en route, c’est le dimanche, peu de voitures mais un nombre impressionnant de cyclistes et de triathlètes avec des vélos de rêve. C’est vraiment la Mecque du triathlon.
Malgré une crevaison de Laurent, tout se déroule « comme dans le plan ».
La proche arrivée à Calella donne des ailes à Joseph qui lance un sprint effréné dans la dernière bosse suivi, blottis à l’aspiration, par Bruno et Stéphane en flagrant délit de drafting. Il lui manque quelques mètres pour conserver la tête en se faisant passer juste avant le sommet, dans la plus pure tradition du cyclotouriste suiveur mal élevé.
Les bicyclettes sont déposées lors d’une transition presque éclair et un départ CaP de Bruno en trombe : la terre battue fume sous ses baskets, les espagnols en bord de plage n’en croyant pas leurs yeux. Nous avons même droit à leurs encouragements admiratifs lors du passage retour.
La séance de piscine (le Coach a été sympa, juste 3500m…), un dernier acharnement maniaco-compulsif sur le buffet et il faut déjà tout remballer : direction la maison, des images plein la tête et la satisfaction d’avoir profité de chaque instant qui nous était donné.
A refaire, sans hésitation !!
Les Vitrollais d’Airbus-coptère